En novembre 2008, Jean M. signe, en son nom et en celui de ses frères et sœurs, deux conventions d'honoraires de deux fois 7 600 euros avec un avocat – que nous appellerons Me T. – afin qu'il attaque deux compagnies d'assurance dans une affaire de succession.
En février 2010, l'avocat estime qu'il faut faire venir dans la procédure une tierce personne – que nous nommerons M. Dupont , ce que Jean M. accepte.
En juin 2010, les frères et sœurs sont déboutés, sans que l'avocat les en ait avertis. C'est seulement à la fin de juillet que Jean M. reçoit de Me T. la copie du jugement, avec ce commentaire : "Je ne vous conseille pas de relever l'appel."
En lisant cette décision, Jean M. n'en revient pas : il lui est reproché d' avoir fait venir dans la procédure une personne étrangère à l'affaire. Jean M. comprend alors que l'avocat n'a pas assigné M. Dupont, mais quelqu'un d'autre, par erreur.
Lorsqu'il demande des explications au conseil, celui-ci rétorque qu'il n'a pas commis de faute. "Il aurait dû me proposer de reprendre la procédure à zéro, en assignant la bonne personne ! " proteste Jean M., qui a répondu à un appel à témoignages sur LeMonde.fr. "L'erreur est humaine, mais on se doit de la réparer !" estime-t-il.
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